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Photo du rédacteurTerres du Nord, Terre de Combats

The first and the last ones...

C’est dans la région de Mons (Belgique) que, pour les troupes du Commonwealth, tout a commencé et tout a fini.

Près de cette ville, le Saint-Symphorien German-British Cemetery (Cimetière Militaire germano-britannique de Saint-Symphorien), lieu de mémoire très connu en Grande-Bretagne construit pendant le conflit, abrite, parmi les nombreuses tombes allemandes et britanniques, voisins pour l’éternité, les premier et dernier soldats britanniques, ainsi que le dernier soldat canadien, tués lors de la Grande Guerre.

John Henry Parr, né à Church End (Barnet, London Borough of Barnet à Londres) le 19 juillet 1897 et mort à Obourg (Belgique) le 21 août 1914, à 17 ans, soldat britannique présumé être le premier soldat du Commonwealth tué par l'ennemi au cours de la Première Guerre mondiale
John Henry Parr (1897-1914)

Saint-Symphorien German-British Cemetery
Pierre tombale de John Henry Parr

John Henry Parr, né à Church End (Barnet, London Borough of Barnet à Londres) le 19 juillet 1897 et mort à Obourg (Belgique) le 21 août 1914, à 17 ans, soldat britannique présumé être le premier soldat du Commonwealth tué par l'ennemi au cours de la Première Guerre mondiale.

Il rejoint le 4e Bataillon du Middlesex Regiment en 1912, âgé seulement de 15 ans, mais en affirmant avoir plus de 18 ans, l'âge minimum pour être engagé. Il est surnommé « Ole Parr », vraisemblablement en référence à Old Tom Parr..

Cycliste de reconnaissance, il a la mission de rechercher des informations sur l'ennemi puis d'en faire rapport au commandement.

Le 21 août, John Henry Parr, accompagné d'un autre éclaireur cycliste, est envoyé à Obourg, village situé à proximité de la frontière franco-belge au nord-est de Mons, avec pour mission de localiser l'ennemi. Il rencontre vraisemblablement une patrouille de cavalerie de la Première armée allemande, John Henry Parr reste en position afin de contenir l'ennemi tandis que son compagnon repart faire son rapport. John Henry Parr est alors tué d'un coup de feu.

Dans le Saint-Symphorien German-British Cemetery, sur sa pierre tombale, l'âge indiqué est de vingt ans, l'armée ne connaissant pas son âge réel de dix-sept ans.



George Edwin Ellison, né à York le 10 août 1878 et mort le 11 novembre 1918 à Mons (Belgique), dernier soldat britannique tué au cours de la Première Guerre mondiale
George Edwin Ellison (1878-1918)

Saint-Symphorien German-British Cemetery
Pierre tombale de George Edwin Ellison

George Edwin Ellison, né à York le 10 août 1878 et mort le 11 novembre 1918 à Mons (Belgique).

10 novembre 1918, des rumeurs courent dans la ville de Mons occupée depuis 4 ans. La guerre serait sur le point de s’achever. Mais le général Currie à la tête des troupes canadiennes a ordre de prendre la ville de Mons. Le lendemain, 11 novembre à 9h30, Private (soldat) George Edwin Ellison, du 5e Royal Irish Lancers, se dirige vers le bois d’Havré aux abords de Mons. Ellison tombe de cheval, tué sur le coup par les tirs des mitrailleuses allemandes, 90 minutes avant l'entrée en vigueur de l'armistice.

Triste ironie de l’histoire, ce soldat anglais âgé de 40 ans avait participé à la bataille de Mons en 1914 et à plusieurs autres batailles dont les batailles d'Ypres, d'Armentières, de La Bassée, de Lens, de Loos et de Cambrai, ayant traversé toute la guerre sans la moindre blessure.

Dans le Saint-Symphorien German-British Cemetery, sa pierre tombale, celle du dernier soldat britannique tué au cours de la Première Guerre mondiale, est toute proche de celle de John Henry Parr, premier soldat britannique a être tombé.

Ville-sur-Haine (Le Roeulx, Belgique)
George Laurence Price (1892-1918)

Saint-Symphorien German-British Cemetery
Pierre tombale de George Laurence Price

George Laurence Price, né le 15 décembre 1892 à Falmouth, en Nouvelle-Écosse et mort le 11 novembre 1918 à Ville-sur-Haine (Le Roeulx, Belgique).

Le soir du 10 novembre 1918, le 28th Canadian Infantry Battalion, dont faisait partie George Laurence Price, a reçu l’ordre d’avancer depuis Frameries, de traverser les rangs du 29e Bataillon et de continuer vers Havré, afin de sécuriser les ponts du canal du Centre.

Le 11 novembre 1918, le 28e Bataillon a donc démarré à 4 h, a traversé Hyon et s’est dirigé vers le bois d’Havré, repoussant une faible résistance allemande. Il a atteint leur position le long du canal face à Ville-sur-Haine à 9 h. A ce moment-là, le bataillon a reçu le message annonçant la fin des hostilités à 11 h. De leur propre initiative, George Laurence Price et son ami Arthur Goodworthy decident de patrouiller avec cinq hommes pour fouiller les maisons de l’autre côté du canal. Lors de la fouille, ils ont aperçu des soldats allemands montant des mitrailleuses le long d’un mur qui donnait sur le canal. Des coups de feu ont été échangés et les Allemands se sont repliés. A 10h57, trois minutes avant l’Armistice, Price est mortellement touché par un sniper alors qu’il sortait d’une maison. Emmené à l’intérieur, une jeune fille belge ayant tenté, en vain, de le soigner, George Laurence Price meurt à 10h58, 2 minutes avant le cessez-le-feu.

D'abord inhumé dans le Havré Old Communal Cemetery, la pierre tombale, de ce dernier combattant perdu par le Canada, est installée au Saint-Symphorien German-British Cemetery, toute proche de celles de John Henry Parr et de George Edwin Ellison, premier et dernier soldats britanniques a être tombés.


513 morts de guerre de la Première Guerre mondiale reposent dans ce cimetière militaire, 284 Allemands, 229 combattants Commonwealt du (dont 2 Canadiens). Le "Deutscher Soldatenfriedhof Saint-Symphorien", Cimetière Militaire de Saint-Symphorien est situé à environ 2 km au sud-est de Mons, Belgique. Pendant la guerre, les tombes des soldats allemands tombés au combat ont reçu des croix en pierre naturelle de conception différente selon le régiment auquel ils appartenaient. Le cimetière est resté aux mains des Allemands jusqu'en novembre 1918. Depuis 1919, il est entretenu de manière exemplaire, d'abord par l'Imperial War Graves Commission, aujourd'hui par la Commonwealth War Graves Commission, l'autorité britannique chargée des sépultures de guerre. Au point culminant du cimetière se trouve un obélisque d'environ sept mètres de haut, érigé par les Allemands à la mémoire des soldats allemands et britanniques morts lors des batailles de Mons les 23 et 24 août 1914. Le jour de l'Armistice, il y avait des tombes de 245 soldats allemands et 188 soldats du Commonwealth. Le cimetière a été agrandi avec des corps supplémentaires provenant principalement de Gembloux, du Havre, de Noirchain, d'Obourg, de Spiennes, du cimetière de l'église St Symphorien, du cimetière communal de St Symphorien et de Wasmes-en-Borinage. Aujourd'hui, 284 morts de guerre allemands reposent dans 273 tombes, 40 d'entre eux sont restés anonymes. Sur 229 autres morts des pays du Commonwealth, 65 n'ont pas pu être identifiés.
Saint-Symphorien German-British Cemetery

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