Lieu de culte médiéval devenu forteresse militaire au cours de XIXe siècle, le Mont-Valérien a été le principal lieu d’exécution de résistants et d’otages en France par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.
Après la guerre, le site est choisi pour honorer la mémoire des morts pour la France de 1939 à 1945, et, le 18 juin 1960, le général de Gaulle y inaugure le Mémorial de la France combattante. Ce sont 1008 fusillés qui sont honorés sur ce site. Ces hommes, assassinés parce qu’ils étaient résistants, otages, juifs ou communistes sont autant de rappels à notre histoire qui font naturellement de ce site le premier des Hauts Lieux de la mémoire nationale du Ministère des Armées, aujourd'hui géré par l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.